Fantasy, Young Adult

L’envol du phénix, un premier tome qui n’a malheureusement pas su m’enflammer

Autrefois, j’avais une sœur, que j’aimais de toutes mes forces. Pourtant, si j’avais su, je l’aurais haïe. Mais qui a jamais pu contrôler les mouvements de son cœur ?

Véronika regarde brûler dans l’âtre deux œufs de phénix sur le point d’éclore… Dire qu’il y a quelques années à peine, de puissantes reines sillonnaient encore le ciel sur le dos de ces bêtes légendaires ! Avec sa sœur Val, elle ne veut qu’une chose : chevaucher ces animaux mythiques, comme ses parents avant elles. Mais c’est puni de mort, désormais, et tous ceux qui pratiquent la magie sont traqués sans merci. Toutes deux vivent donc dans la clandestinité…

Si seulement l’un de ces phénix pouvait venir au monde, leur vie en serait bouleversée ! Mais qui, de Val ou de Véronika, l’oiseau de feu choisirait-il ? Et ce n’est pas tout : ce que la jeune fille l’ignore, c’est que tous les dresseurs de phénix ne sont pas morts ou emprisonnés. Un petit groupe, retranché dans une forteresse au sommet des montages, poursuit la résistance. Le seul problème ? Ils refusent, désormais, d’entraîner des femmes.

Parfois, le titre de reine se transmet, parfois, il faut le prendre de force. Parfois aussi, l’honneur est entaché de sang et de trahison, au point qu’il nous glisse entre les doigts. Mais ce titre, il nous faut malgré tout le conquérir, avec du poison sur les mains et la vengeance au cœur.

  • Merci à Netgalley et à Lumen de m’avoir permis de lire ce roman

Aujourd’hui, on va s’attaquer à un gros morceau avec ma chronique de L’envol du phénix et malheureusement, c’est une déception. Ce titre faisait partie de mes sorties les plus attendus de l’année, on nous promettait des phénix, des personnages badass avec une pointe de féminisme, de l’action à gogo, bref j’étais emballée de fou. Cependant, après lecture, je trouve que ce premier tome tient plus d’une grosse introduction (700 pages quand même) qu’au premier tome auquel je m’attendais.

J’ai mis très longtemps à lire ce roman, plus de trois semaines, ma lecture fut par moment laborieuse et le nombre de pages n’en fut pas la seule cause. Ce roman est un beau petit pavé d’à peu près 700 pages et je trouve qu’il aurait pu en faire beaucoup moins car il y a énormément de longueur. Je dois vous avouer une chose, j’ai eu du mal à m’attacher à cette histoire, qui pourtant me plaisait beaucoup au début, mais j’ai dû laisser le livre de côté quelques jours et je pense que ça a également joué sur mon attachement à l’histoire et sur le fait que j’ai eu du mal à m’y remettre.

Durant les 200-300 premières pages, j’étais très intriguée et j’aimais beaucoup ce que je lisais, mais plus j’avançais de la moitié et plus je me demandais quand les choses sérieuses allaient commencer. Parce que comme je l’ai dit plus haut, il y a des longueurs, beaucoup à mon sens pour un roman si épais. L’action arrive je trouve tard et du coup, je me suis un peu enlisée dans ma lecture, jusqu’à rechigner à la continuer.

L’histoire est somme toute assez semblable à nombre de romans de fantasy, surtout à des premiers tomes. Au final en 700 pages, il ne se passe pas grand chose car l’autrice installe vraiment son intrigue pour les prochains tomes et c’est trop long et c’est tellement dommage. Cependant, certains retournements de situation sont intéressant et inattendus.

Si je n’ai pas réussi à accrocher au roman, je pense qu’une grande partie peut en être imputée aux personnages, pour lesquels je n’ai eu aucun attachement. Dans le roman, on suit trois personnages différents, mais principalement Véronika, malheureusement pour moi. Ce personnage est celui que j’ai le moins aimé du récit. Nika est fade, naïve et niaise, elle croit absolument tout ce qu’on lui dit, elle est manipulable et manipulée par sa soeur en permanence et prend beaucoup de mauvaises décisions. Surtout que l’on devine avant elle certains retournements de situation. Pour moi, elle n’a été d’aucun intérêt. Les deux autres protagonistes sont un peu plus intéressants, mais on les voit moins donc il est plus difficile de s’attacher à eux, surtout que l’autrice nous rappelle sans cesse leurs défauts (que l’un est lâche, que Nika hésite sur X choses etc) et ça alourdit le récit, déjà un peu lourd.

Pour l’instant, je n’ai parlé que du négatif, mais il y a malgré tout des choses que j’ai apprécié, à commencer par l’univers développé et c’est là que réside l’originalité du livre. Dans ce roman, on nous parle de phénix et de reinaume, de guerrières féroces et farouches et je trouve ça intéressant et ça me donne envie d’en savoir plus sur le contexte politique de l’univers. L’histoire se concentre notamment sur deux sœurs (je ne parle pas de Val et Nika ici) et j’aime beaucoup l’idée des en-têtes de chapitres (même si c’est parfois répétitif). De plus, j’ai aimé l’épilogue qui a ravivé mon intérêt pour la série. De même, point positif pour la chronologie et le glossaire à la fin qui étayent et étoffent l’univers inventé par l’autrice.

En bref

Un premier tome qui avait tout pour me plaire sur le papier, mais je suis passée à côté. Un tome trop introductif et malgré certaines touches d’originalité avec les phénix notamment, le développement et l’intrigue ressemblent à beaucoup de romans de fantasy pour moi. Mais cet avis n’engage que moi, je ne l’ai pas lu au bon moment peut être et beaucoup ont adoré ce récit donc n’hésitez pas à vous faire votre propre avis.

  • Soeurs de sang, Tome 1: L’envol du phénix – Nicki Pau Preto – Lumen – Paru le 13 février – 16€ au format papier

6 réflexions au sujet de “L’envol du phénix, un premier tome qui n’a malheureusement pas su m’enflammer”

  1. Coucou on est content de te retrouver 🙂
    Ton avis mitigé me laisse perplexe, vu que moi même sur le papier il me disait moyen je pense que je vais passer. On vera se que tu penses du prochain 🙂
    Gros bisous

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